jeudi 30 janvier 2014

Weekend de Team-buildng pour le bureau Vach'Expo

Petite photo d'équipe au bord de la mer...


En ce nuageux week-end du 18 au 19 janvier 2014, les membres du bureau de Vach'Expo se sont rendus chez Eléonore Verhaeghe, CM Charolais habitant en Normandie, pour un grand weekend de Team building.
Au programme : la préparation du Salon 2014 et du TNLA ainsi que celle des autres projets pour cette année. Nous avons donc quitté le campus vendredi soir. Après une rapide visite de la ferme familiale d’Eléonore, réunion au sommet immédiate ! Après une courte nuit (la réunion s’est prolongée tard dans la nuit), nouveau débat sur l’organisation du TNLA, en particulier la décoration, les consignes générales aux responsables,... En début d’après-midi, petite promenade sur la côte, du côté du Tréport. Retour en début de soirée pour une nouvelle réunion concernant les autres projets pour l’année en cours.
Vous l’aurez compris, un week-end très chargé pour les membres du bureau mais ô combien intéressant ! Nous avons pu bien avancer sur la préparation du Salon.
N’hésitez pas à nous suivre dans notre parcours pour le TNLA ! Nous vous attendons nombreux sur notre stand !

Nicolas Lancelot



L'élevage bovin dans le Lot ??

L'Association Vach'Expo compte des membres de la France entière : la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Lorraine, la Picardie, de Champagne-Ardennes.....et même du Lot, en Midi-Pyrénées !

Alors qu'en est-il de l'élevage bovin dans le Lot ? Il faut dire que ce département est plutôt connu pour ses élevages de brebis nourrices qui sont très adaptées aux zones de Causse, où l'herbe n'est pas très riche... Cependant, il y a aussi de nombreux élevages bovins allaitants et laitiers dans le Lot !

Il y avait 1 929 élevages bovins dans le Lot, en 2011, pour un cheptel de 60 000 vaches, dont 69% d'allaitantes.

Au mois d'avril, l'herbe ne manque pas autour de cet élevage laitier lotois....ce sera bien différent en août !


En ce qui concerne l'élevage laitier, le département compte 376 producteurs dont la livraison moyenne est de 256 293 L. Le cheptel bovin du Lot compte 31% de vaches laitières. La race majoritaire est la Prim'Holstein mais on retrouve aussi quelques troupeaux de Montbéliardes. Il s'agit plutôt de petites exploitations qui comportent souvent différents ateliers l'élevage. En ce qui concerne les 170 les élevages inscrits au contrôle laitier, la SAU moyenne est de 85ha, pour des troupeaux de 48 vache laitières en moyenne.
Les élevages laitiers se situent plutôt en périphérie du département et en particulier dans le nord-est, à proximité de la frontière avec l'Aveyron et le Cantal. Dans cette zone, le lait est valorisé en fromage par le biais de deux AOC : le Bleu des Causses et le Bleu d'Auvergne.

Le fromage Bleu des Causses

L'alimentation des vaches est basée sur une forte part d'herbe et de luzerne : les vaches sont sorties chaque jour aux dans les prés autour des fermes, de mars à novembre. La ration est complétée avec des granulés ou des tourteaux et des céréales (triticale et orge) produits et broyés sur l'exploitation. Pendant l'hiver, la ration comporte du foin et de l'enrubannage ou de l'ensilage d'herbe ou de maïs.


Et du côté des allaitantes alors ?....Ce type d'élevage bovin est beaucoup plus présent dans le département avec près de 42 000 vaches allaitantes. Le Lot est à l'intersection de 3 bassins de production qui apportent chacun leur influence en termes de race et de conduite d'élevage.
  •  le Nord du département est en marge de la région Limousin et on y retrouve de nombreux troupeaux de race limousine. Les meilleurs animaux de la région sont réunis lors de la Foire de Bétaille (dans le nord du Lot) en mars.
    Grècque : une des championnes à la foire de Bétaille en 2013
  • Deux belles représentantes de la race Limousine à Bétaille, en 2013
  • dans le Nord-est, la race Salers prédomine.
  • dans l'ouest, le Lot est frontalier de la région Aquitaine, ce qui explique qu'on retrouve beaucoup de d'animaux de race Blonde d'Aquitaine dans cette partie du département.
Part des différentes races présentes dans le cheptel bovin lotois, en 2011

Les élevages comptent en moyenne 41 vaches allaitantes.
Concernant les ventes d'animaux pour la boucherie, elles sont dominées par les ventes de veaux gras et de broutards légers.

En espérant que cette présentation vous ait plu...
N'oubliez pas que le Lot sera présent avec un stand au SIA, alors si vous souhaitez en savoir plus sur l'élevage lotois n'hésitez pas !

Alice Salomon (membre lotoise de Vach'Expo !)

mardi 28 janvier 2014

La Blonde d'Aquitaine


Mon premier est un type de bière,
Mon second est une région de la France,
Mon tout est une race bouchère de grand format.
Je suis…la Blonde d’Aquitaine !

Il est temps de vous présenter celle qui est un véritable char d’assaut animal !


Histoire et effectifs


La race Blonde d’Aquitaine existe depuis 1962. Originaire du bassin aquitain d’où vient son nom, elle est la fusion entre plusieurs rameaux de vaches parentes : la Blonde du Quercy, la Blonde des Pyrénées et la Garonnaise. Cette fusion a été initiée suite à la politique de réduction du nombre de races bovines dans les années 1960.
Autrefois utilisée aussi bien pour le trait que pour la production de lait et de viande, la race s’est spécialisée, lors de la fusion des rameaux, pour la production de viande.
Cette vache est fortement implantée dans sa région d’origine depuis sa création au milieu du XXème siècle. Elle s’est également répandue dans toute la France et même dans un grand nombre de pays (une trentaine) comme les Etats-Unis, le Canada, l’Australie,… .
Actuellement, on dénombre environ 500 000 vaches en France, faisant de la Blonde d’Aquitaine la troisième race allaitante française en termes d’effectif.

Berceau et répartition actuelle de la race Blonde d'Aquitaine



Standard et performance


Avec sa tête longue et son mufle large, sa robe blonde plus ou moins foncée et ses cornes dirigées vers le bas, la Blonde d’Aquitaine est une race bouchère de grand format, un animal harmonieux et très plaisant à contempler.
Les vaches peuvent peser de 850 à 1 300 kg tandis que les mâles peuvent aller jusqu’à 1 700 kg, de véritables tanks !
La race Blonde d’Aquitaine est spécialisée dans les carcasses lourdes ; ainsi, les vaches de réformes présentent un poids carcasse compris généralement entre 500 et 550 kg, pour un rendement de 65 %. Malgré ces chiffres impressionnants, la facilité de vêlage dans cette race reste très correcte, de l’ordre de 94 % des naissances sans aide ou avec aide facile.
La Blonde d’Aquitaine est une vache qui s’adapte à de nombreux types de production, allant du veau sous la mère aux jeunes bovins, en passant par la production de bœufs de 30 mois.
Sa polyvalence et ses lourdes carcasses font les forces de cette race impressionnante !


Cette vache et son veau illustrent parfaitement les standards de la race Blonde d’Aquitaine

 Nicolas Lancelot

Sauvons la Froment du Léon !



Race bovine française, cette cousine de la Jersiaise et ancêtre de la Guernesey a vu, au cours des 50 dernières années, ses effectifs dramatiquement chuter. Son avenir est incertain, il faut la sauver. Elle est menacée de disparition.

Une vache Froment du Léon

Beaucoup de gens parlent des animaux sauvages en voie de disparition, mais qu’en est-il des animaux domestiques ? Prenons seulement l’exemple des vaches : l’Armoricaine, la Nantaise, la Froment du Léon, la Maraîchine ; toutes ces races et d’autres à travers le monde sont protégées ou menacées d’extinction. La Froment du Léon est une race originaire du Nord de la Bretagne tout comme certaines de ses compatriotes telles que l’Armoricaine ou la Bretonne Pie Noire. En 1907 fut créé le livre généalogique de la race. Il y avait alors six mille représentantes de cette race en France et particulièrement en Bretagne. Quelques années plus tard, les effectifs étaient montés à cent vingt-cinq mille vaches. Cependant, l’arrivée de races plus spécialisées comme la Normande ou la Holstein amorce son déclin. Elle est, dès 1950, une vache potentiellement menacée de disparition. Dans les années 80, on recensait environ 80 vaches et quelques éleveurs vieillissants. Aujourd’hui, les effectifs sont remontés à plus de 200 vaches et plus de 500 animaux.

La beurrière par excellence

La Froment du Léon est une petite vache qui n’atteint « que » 130 cm au garrot et qui ne pèse « que » 500kg. C’est une vache classée mixte, charpentée dont la robe est unie froment (d’où son nom) avec parfois des parties blanches sur le ventre et le bas des membres. La carcasse est bien valorisée pour les réformes. Cependant, c’est surtout son lait qui, jadis, fit sa renommée. En effet, celui-ci est riche en carotène et en matière grasse (46g/l), ce qui donne au beurre qu’il produit une couleur et un goût incomparable. Ce lait, dont la production n’excède pas 3500 kg par lactation, ne convient malheureusement pas à tous les fromages. Tombée au pré d’honneur, la Froment du Léon a su relever les cornes et tend aujourd’hui son mufle vers l’avenir, regardant même au-delà de la Bretagne.

Beurre de Froment du Léon


lundi 27 janvier 2014

La race Highland : des vaches vraiment hors normes !


Cet été, je suis repartie au Canada, en Colombie-Britannique pour 2 mois, 2 ans après avoir réalisé un stage de 5 mois là-bas. Dans cette ferme, j’ai découvert une race originaire d’Ecosse : la race Highland. Elle a été importée au Canada à partir des années 1880. En 1964, a été fondée la « Canadian Highland Cattle Society » et toutes les Highlands de race pure sont enregistrées dans le Herd Book canadien.



Mais quelles sont les caractéristiques de cette si belle race ? Les animaux de cette race sont très résistants au climat froid, ils peuvent rester dehors dans la neige, jusqu’à des températures de -40°C. Ils sont protégés par deux fourrures dont une qu’ils perdent en été. Ainsi, ils sont protégés de la pluie, de la neige et des températures glaciales.



Avec leur poil très épais, les Highland résistent sans problème au froid


Et le contact avec les humains me direz-vous ? La vache Highland est très docile et curieuse. Lorsque les éleveurs et moi allions dans les pâtures, elles venaient toujours nous voir jusqu’à ce que nous partions. D’autre part, les mères ont un fort instinct maternel, elles protègent et surveillent leurs veaux surtout lorsque nous nous approchions. Qui plus est, elles ont une remarquable longévité, ainsi il n’est pas rare qu’une vache atteigne l’âge de 18 ans et ait vêlé 15 fois !


En été, les Highland profitent d'une herbe très riche pour prendre des forces avant l'hiver


Les animaux de race Highland sont adaptés à un élevage extensif avec une nourriture à base d’herbe fraîche en été et de foin en hiver. Il n’est pas nécessaire de leur donner des concentrés, des fourrages de bonne qualité suffisent.

Quoi de plus beau que ce bovin Highland au milieu des fleurs ?!


C’est sûrement ce mode d’élevage qui contribue à donner à la viande de bœuf sa grande tendreté et sa flaveur incomparable. De surcroît, elle a une faible teneur en gras et en cholestérol, critères recherchés par les consommateurs actuels. Comme dirait ma maître de stage, « it’s just like beef used to taste ». J’espère que je vous ai donné envie de déguster cette délicieuse viande !



Je vous attends sur le stand Vach’expo pour que vous me donniez votre avis sur cette viande. A bientôt !



Anne-Sophie RUMIGNY-PASSAS

 

dimanche 26 janvier 2014

Vach'Expo aux JPO de LaSalle


Ségolène et Labibé au stand de l'association...

Ce samedi 25 janvier avait lieu la Journée Porte Ouverte à l’Institut Polytechnique Lasalle Beauvais.
Pour cette grande journée, toutes les associations de l’école étaient représentées lors d’un grand forum dans la salle de chouille.
En tant qu’une des associations les plus dynamiques du campus, Vach’expo se devait d’être présente ! Teaser pour le salon, diaporama de photos, affiches, exposition des vêtements de l’association et même bar à lait étaient proposés aux nombreux visiteurs.
Pendant ce temps, deux membres du bureau Vach’expo faisaient visiter l’exploitation laitière aux familles venues aux portes ouvertes.
Cette journée fut l’occasion de rencontrer de potentiels futurs membres et élèves de l’école.

La bonne humeur régnait sur le stand et au-delà de leur travail, les membres de l’association qui tenaient le stand ont passé une agréable journée.

Nicolas LANCELOT





vendredi 24 janvier 2014

Témoignages de deux enseignants-chercheurs, sur la relation homme-bovin

La relation homme-animal en élevage bovin n'est pas un sujet à prendre à la légère ! Sophie Rosay et Dorothée Bizeray-Filoche, deux enseignants-chercheurs dans le département des Sciences Agronomiques et Animales de LaSalle Beauvais nous l'illustrent bien par leurs discours à ce sujet....
(Cliquez sur le texte pour l'afficher en plus grand !)



Labibé Saleh et Alice Salomon

Hommage à la race Charolaise


Mon premier est un félin.
Mon second se joue au théâtre ou au cinéma.
Mon troisième est le verbe « être » conjugué à la 3ème personne du singulier, au présent.
Mon quatrième est l’équivalent du bruit fait par un vibreur de téléphone.
Mon tout est la race bouchère française la plus répandue en France.

Je suis… la Charolaise !
(Chat-rôle-est-zzzz)


Jetons un coup d’œil à celle qui est la fierté allaitante de notre pays.

Histoire de la race et effectifs

La charolaise est une race bovine française originaire de la région de Charolles en Bourgogne, d’où elle tire son nom.

Les origines de cette vache sont sujettes à de nombreuses hypothèses. Certains pensent qu’elle serait venue d’Europe Centrale via les grandes invasions ; pour d’autres, ses ancêtres auraient colonisé la Gaulle en même temps que les romains ou encore, ils auraient été rapportés des croisades par des seigneurs français.

Fait certain : c’est en France que la race a été développée, c’est à partir de l’hexagone qu’elle a colonisé l’Europe entière et même le monde entier !
Aujourd’hui, elle est la première race bovine allaitante en France et sur le continent européen.
L’hexagone affiche un cheptel d’environ 1 840 000 têtes, ce qui représente 50 % de la population allaitante française et 25 % du cheptel national.


Standard et performances

Race bouchère de grand format, la charolaise est reconnaissable entre toutes par sa robe uniformément blanche. Elle se caractérise par une très forte musculature, une tête courte et large, une culotte rebondie, un dos horizontal ainsi que par de bons aplombs.

Les vaches peuvent peser entre 700 et 1 100 kg contre une fourchette allant de 1 000 à 1 650 kg. La race se caractérise par un énorme potentiel de croissance, pour un rendement carcasse moyen d’environ 63 %. Le GMQ moyen s’élève à environ 1 100 g par jour et peut monter jusqu’à 2 000 g pour certains animaux.

Outre leurs qualités bouchères, les vaches présentent de bonnes aptitudes maternelles ainsi que de la docilité et de la rusticité. Ces animaux s’adaptent à un grand nombre de type d’élevage différents.

La charolaise est populaire, non seulement en race pure, mais aussi pour le croisement, soit sur vaches allaitantes pour optimiser la croissance des veaux, soit sur vaches laitières pour commercialiser les veaux plus chers que ceux issus de race pure.



Si vous souhaitez rencontrer des animaux charolaise, venez nous voir sur notre stand au TNLA, nous vous attendons !!


Labibé, Eléonore et Fernand nous présentent les charolaises de la ferme de Maurepas, que nous emmènerons au Salon : Filante et son veau, Irma.


Nicolas Lancelot