Suivi de fécondité avec la vétérinaire

Il y a quelques semaines à la ferme de Maurepas, des membres de Vach'Expo ont un aperçu du métier de vétérinaire....
N'hésitant pas une seconde, la gentille vétérinaire de la ferme de Maurepas nous explique en détail comment elle procède au suivi de fécondité des vaches charolaises de la ferme. Elle accompagne ses paroles de gestes : elle fouille tour à tour chaque vache pour détecter d'éventuels problèmes consécutifs aux mises bas et pouvant défavoriser la fécondité de l'animal. Elle connait déjà presque toutes les vaches et il suffit qu'un étudiant lui dise le numéro de la bête pour qu'elle se souvienne aussitôt de ses performances de reproduction, pendant l'année. La véto nous a également permis de prendre part à d'autres interventions sur les animaux, ce jour-là.

Labibé écoute pour la première fois le rythme cardiaque d'un veau malade

Nous assistons au soins d'une vache ayant une infection de l'appareil génital

Nous sommes sept étudiants à avoir assisté à ce suivi de fécondité et à en avoir réellement profité. Nous espérons pouvoir participer à la prochaine intervention de la vétérinaire dans le troupeau, au moment des échographies.

Alice Salomon

La Ferme du Bois : des installations vraiment modernes

L'atelier laitier de l'Institut Polytechnique LaSalle Beauvais se situe à deux pas des bâtiments de cours et des résidences des étudiants. Le troupeau de 70 Prim'Holstein (35 appartenant à l'école et 35 appartenant à l'agriculteur partenaire) est élevé dans un bâtiment moderne, conçu pour accueillir une unité de production automatisée (un robot de traite a été installé en 2007).

Le bâtiment d'élevage du troupeau laitier de l'école

Le quota de la Ferme du Bois est de 320 000 L. Les vaches produisent en moyenne 9000L de lait par lactation. Les génisses pour le renouvellement du troupeau sont élevées sur la ferme pendant deux mois avec une alimentation lactée, puis elles sont amenées chez le partenaire et ne reviennent à la ferme de l'école qu'au moment du vêlage.

Le bâtiment, très grand et ouvert est en bois. Il est prévu pour 60 à 70 vaches maximum, ce qui lié à la capacité du robot de traite. Ce bâtiment est divisé en trois zones :
- une zone de couchage équipée de logettes paillées à la main tous les jours
- une aire d'alimentation centrale avec des cornadis
- une zone de traite avec l'aire d'attente et la stalle du robot de traite
Les animaux se déplacent librement d'une zone à une autre sur le principe de la marche en avant. L'entrée et la sortie des vaches dans chaque aire se fait par des portiques qui s'ouvrent automatiquement grâce aux colliers électroniques portés par les vaches.

Le robot de traite

Ce bâtiment a été construit pour répondre à trois attentes principales :
- objectif d'un gain de temps pour les salariés
Cela est permis par l'installation d'un pousse-cube pour l'alimentation des animaux, celui-ci doit être rempli deux fois par semaine avec le mélange d'ensilage et de tourteaux et l'appareil repousse automatiquement l'aliment vers les cornadis lorsqu'il est consommé.
Le gain de temps passe également par le raclage automatique des caillebotis par deux racloirs automatiques qui sont actionnés deux fois par jour.
Les vaches de LaSalle Beauvais peuvent également sortir au pâturages librement lorsque la saison le permet.

Le pousse-cube au milieu du bâtiment

- optique de respect de l'environnement
La construction du bâtiment s'est faite de manière à s'inscrire dans la logique du développement durable, par le biais des systèmes de gestion des effluents solides et liquides mais également par la minimisation de la consommation d'électricité (utilisation de l'éclairement naturel plutôt que de l'éclairage artificiel).

Le bâtiment est très lumineux

- objectif de respect du bien-être animal
Le couchage sur paille, le raclage des caillebotis 2 fois par jour et l'aération du bâtiment sont des éléments clefs pour le respect du bien-être animal, dans ce bâtiment. Par ailleurs, le bâtiment est isolé jusqu'à -8°C pour améliorer les conditions de vie des animaux et pas plus de 6 vaches peuvent entrer à la fois sur l'aire d'attente pour la traite. Enfin, une brosse automatique a été installée pour augmenter le confort des vaches.
 

Une vache profite de la brosse automatique !

Ce bâtiment est bien évidement utilisé à des fins agricoles mais il a également été conçu de façon à pouvoir être un support pédagogique pour les étudiants. De nombreux étudiants sont déjà intervenus sur la ferme pour réaliser des études sur l'intérêt de l'alimentation automatisée, sur la qualité du lait, sur les possibilités d'utiliser le lait de la ferme dans le restaurant universitaire... Les enseignants-chercheurs mènent aussi des projets de recherche à la Ferme du Bois.
Le bâtiment d'élevage est également ouvert au public lors des journées portes ouvertes de l'école.

L'estrade, à l'étage, au fond du bâtiment permet de présenter les installations aux visiteurs

La ferme dispose en outre de 195 ha de SAU et de 32 ha de forêt certifiée PEFC. Cela permet de produire une grande partie des aliments des vaches laitières (maïs-ensilage, pâtures) mais aussi de mettre en place des cultures de rente (blé, orge,colza, féveroles).

Alice Salomon

Julien, membre de l'équipe Charo

Julien, un nouveau membre

Bonjour à tous,

Je m’appelle Julien FROMENTIN, est suis fils d’exploitant agricole d’une ferme de polyculture élevage. Mon père mène à bien un cheptel de 100 vaches de race Charolaise. Depuis mon plus jeune âge je me passionne pour l’élevage et en ferai surement mon métier. Actuellement j’étudie l’agriculture à l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais.

Etant nouveau membre de Vach’expo, je souhaite pleinement m’investir dans cette association qui réunit tous les passionnés d’élevage de l’école.

J’ai donc décidé, cette année, de participer au Trophée National des Lycées Agricoles afin de découvrir un univers qui m’est encore aujourd’hui quelque peu inconnu, celui des concours.

Je participerai donc au toilettage de notre vache au SIA, au mois de février. Je vous y donne donc rendez-vous. En attendant, bonne visite sur notre blog, à bientôt.

Julien Fromentin

Des Brunes des Alpes en Espagne...

Les vaches de race Brune des Alpes...mais elles vivent en Suisse et en France, dans les Alpes non ?? Eh bien oui, mais pas seulement : elles ont fondé un deuxième royaume en Cantabrie, dans le Nord de l'Espagne...

C'est en stage, cet été que j'ai découvert à quel point ces vaches sont importantes dans cette région. Elles ont pris la place de la race locale (vaches Tudanca) car elles produisent à la fois plus de lait et plus de viande. Les Brunes sont en fait des vaches grises avec un halo blanc autour du mufle. Ce sont de petites vaches très rustiques avec de solides aplombs, tout à fait adaptées à la vie en montagne. Elles savent résister au froid en hiver, se débrouiller avec peu d'herbe lorsqu'il fait chaud et sec en été et elles sont imbattables lorsqu'il s'agit de grimper les montagnes. Il s'agit d'une race mixte, produisant du lait avec des taux élevés et de la viande de très bonne qualité. Actuellement, la sélection oriente de plus en plus cette race vers la production laitière, les vaches produisant en moyenne 7800 kg de lait par lactation. Cependant, en Cantabrie, l'utilisation de cette race pour la production de viande reste très importante. Les Brunes y sont placées aux côtés des Limousines et des Charolaises pendant les concours.

Une jeune Brune des Alpes espagnole nous fait un clin d'oeil !!

Deux vaches Brunes et leurs veaux profitent du soleil déjà chaud en mai, en Espagne...

Une magnifique Brune en concours, en Cantabrie

Dans la ferme où j'ai travaillé, il y avait une cinquantaine de vaches Brunes, appelées en espagnol Pardas ou Suizas. Elles étaient principalement utilisées en tant que vaches allaitantes, elles vêlaient seules dehors, avec très peu de problèmes en général. De temps en temps, si on repérait une vache remarquable pour sa production de lait, on la ramenait à l'étable et on la trayait à la main, deux fois par jour. Puisque les pâtures étaient de très bonne qualité, le lait avait un goût délicieux, et ce goût se retrouvait jusque dans les fromages que nous produisions sur la ferme.

Les pâturages avec une grande diversité d'espèces, en Cantabrie.

Alice Salomon

Vach'Expo, une passion contagieuse !! Marie témoigne....

Marie et Irma

Bonjour à tous ! Et bienvenue sur le blog ☺

Je m’appelle Marie Buret, je suis en deuxième année à LaSalle Beauvais, en spécialité agriculture.
Cette année, c’est ma première année au sein de Vach’Expo. L’envie de rejoindre cette association est venue lorsque j’ai entendu parler mes camarades, qui revenaient tous enchantés. J’ai choisi de m’engager dans l’équipe Charolais, qui présentera Irma & Filante au TNLA, je suis responsable de l’animation lors de cette présentation, qui j’espère saura vous surprendre.

Vach’Expo m’offre la chance de me ressourcer, en effet plus d’une fois par semaine les vaches sont entrainées, nous nous rendons donc tour à tour à la ferme de Maurepas. Les entrainements se déroulent très bien, tous les membres de l’équipe Charolais, mais plus généralement de l’équipe Vach’Expo s’entendent très bien. Nous sommes très motivés et déterminés à profiter un maximum de cette expérience...
Je vous donne rendez-vous bientôt, à Paris, pour cet événement tant attendu. Bonne visite du blog, à bientôt


Marie Buret

Petit retour sur l'expérience d'Anselme au sein de Vach'expo !

Bonjour,

Anselme en concours

Après avoir participé au TNLA en tant que clippeur l’année dernière, j’ai décidé de m’investir dans notre association. Je suis le responsable Prim’Holstein cette année, mon rôle consiste à choisir l’animal et les équipes que nous allons emmener au salon cette année. J'organise aussi les entrainements de l’animal qui pour le moment se déroulent bien.

La Prim’Holstein est plus qu’une passion pour moi, je participe à des concours régionaux ou interrégionaux (Stan élevage, Eurogénétique etc…) depuis longtemps avec les vaches de mes parents. Je suis également parti en stage chez un juge agrégé par Prim’Holstein France pour améliorer ma connaissance des vaches.

J’espère que cette année nous arriverons à faire mieux que l’année précédente !



Bonne chance à tous et que le meilleur gagne !

Anselme Guerin

Frimouce : une vache pas comme les autres !

Elle n’est peut-être pas une mère à taureaux internationale, elle n’est pas non plus une vache de concours renommée mais c’est la nôtre, celle que nous avons choisi pour emmener à Paris ! Le temps est venu de vous présenter Frimouce un peu plus en détail.

Frimouce est une fille du taureau italien Alzi Juror Ford, très populaire au début des années 2000. Comme son nom l’indique, Ford était un fils du taureau américain Juror, particulièrement populaire à son époque. Royale, la championne du Salon de l’Agriculture en 2008 est une fille de ce taureau. Outre-Atlantique, l’influence de Juror se fait surtout ressentir via ses filles au pouvoir de transmission élevé comme Ralma Juror Faith, aujourd’hui à la tête d’une solide famille.

Revenons un peu à Ford. Ce taureau a fait l’objet d’une lourde utilisation à travers le monde en son temps. De nombreuses filles talentueuses sont nées comme la vache française Tanche, longtemps parmi les meneuses des classements génétiques en France. Quelques fils de Ford ont également été remis en service. C’est le cas notamment de Go-Farm Virzil, taureau italien né en 2001, ou de Sandy-Valley Talent (alias Sandy), taureau américain. Aujourd’hui, malgré son ancienneté (le taureau était né en 1995), son index interbull ISU est toujours de 138, le donnant très améliorateur sur la capacité corporelle, la mamelle et le comptage cellulaire.

Bien que tardive (née en 2010), Frimouce est une fille de Ford répondant parfaitement à ces index avec un format imposant et une belle mamelle. Elle présente aussi une excellente qualité de membres, point extrêmement important ! Certes, on pourrait espérer sur cette vache un peu plus de solidité laitière et d’attache arrière sur la mamelle, mais c’est globalement un animal comme on les recherche aujourd’hui : une vache qui devrait bien vieillir, en faisant son petit bout de chemin sans problèmes. Frimouce, pointée B+ 83 est aujourd’hui tarie et devrait vêler à nouveau d’ici quelques semaines, de son deuxième veau.

Ansèlme, responsable Prim'Holstein, nous présente fièrement Frimouce

N’hésitez pas à suivre son parcours jusqu’au Salon et à venir la voir sur notre stand au TNLA !


Nicolas Lancelot

Hommage à la race Prim'Holstein

Son premier est un complément de salaire,
Son second est une région de l’Allemagne,
Son tout est la race de vache la plus répandue au Monde !


C’est…la Prim’Holstein !
Accordons un regard plus approfondi à la vache qui peuple les campagnes des cinq continents.

 

Historique et effectifs

Au XVIIIème siècle, ses ancêtres peuplaient les Pays-Bas ainsi que des régions du Danemark et de l’Allemagne (la Holstein). Grandes, les squelettes fins, les cornes courtes, ces vaches possédaient de remarquables aptitudes laitières. De type mixte, elle possède aussi une bonne aptitude à l’engraissement.

Ce n’est qu’au XIXème siècle que la race va vraiment se développer et cela aura lieu aux Pays-Bas où sera fondée la race Hollandaise. Ces animaux de grande qualité sont alors exportés aux quatre coins du Monde, des rameaux vont se créer en Amérique du Nord. Très rapidement, la race réussit à conquérir toute l’Amérique mais aussi l’Europe.
En France, le livre généalogique de la race Hollandaise est ouvert en 1922.

Alors que les américains vont la sélectionner pour l’amélioration des mamelles et de la production, les français vont tenter de conserver un type mixte en sélectionnant les vaches rustiques de plus petit format ; c’est ainsi qu’est créée, en 1952, la race Française Frisonne Pie Noire.
Dans les années 70, les éleveurs français commencent à sélectionner les animaux pour une production laitière plus importante, ils utilisent alors des semences de taureaux Holstein américains.
En 1974, la race devient la Française Frisonne et ses effectifs ne cessent d’augmenter.
Finalement, en 1990, la race est baptisée la Prim’Holstein.

Elle est présente partout en France et dans le Monde. Dans l’hexagone, il y a environ 2,5 millions de vaches Prim'Holstein, soit 30 % du cheptel national et 60 % des laitières. C’est le pays qui en possède le plus après les Etats-Unis avec ses 8,5 millions de vaches. Au niveau mondial, elle est, de loin, la plus représentée.

Datcha : un exemple de vache Prim'Holstein actuel

 

Standard et performance

La Prim’Holstein est une race de grand format, avec une taille moyenne de 145 centimètres au sacrum. Les vaches pèsent entre 600 et 700 kg ; les taureaux quant à eux peuvent peser entre 900 et 1200 kg. A la naissance, les veaux pèsent environ 40 kg. Les cornes sont en croissant, la tête est longue et le mufle est large. La capacité corporelle est faite pour une valorisation optimale des aliments, les bassins sont légèrement inclinés pour permettre des vêlages faciles et les mamelles sont peu volumineuses avec des trayons de taille moyenne, s’adaptant parfaitement à la traite mécanique. La robe est le plus souvent pie noire mais peut également être pie rouge ; ceci est dû à la présence d’un gène chez certains animaux noirs appelé le facteur rouge (gène récessif).

Beluga-Red : exemple d'une vache Prim'Holstein pure pie rouge

Généralement, les vaches vêlent pour la première fois entre 24 et 30 mois (rappel : la gestation d’une vache dure 9 mois)
C’est une vache spécialisée dans la production laitière qui produit en moyenne 9 025 kg de lait en 353 pour un taux de matière grasse (taux butyreux) de 3,97 % et un taux de protéine (taux protéique) de 3,19 % (d’après les résultats de 2010 des 1,7 millions de vaches aux contrôle laitier). La production de viande n’est cependant pas en reste, les carcasses pouvant atteindre 340-350 kg.
La race s’adapte à tous les systèmes de productions, de l’agriculture en plaine à celle de petite montagne, en conventionnel ou en biologique.

Sélection

La Prim’Holstein fut longtemps sélectionnée pour une production de lait de plus en plus importante. Aujourd’hui, même si l’objectif de production est toujours présent, la morphologie et les caractères fonctionnels comme la fertilité ou la résistance aux mammites prennent une place de plus en plus importante.

4 Unités de Sélection françaises de dimension internationale assurent la mise à disposition de taureaux français pour l’insémination artificielle dans les élevages. Dans ce secteur, la France fait partie des leaders au niveau mondial. Les taureaux français sont exportés aux quatre coins du globe. L’un des taureaux français, Jocko Besne, est d’ailleurs l’un des rares taureaux au monde à avoir produit et vendu plus de 1,7 millions de doses de semence.

Jocko Besne : un taureau légendaire

Autre preuve de la réussite française, les vaches de l’hexagone s’illustrent régulièrement lors de concours internationaux (confrontation européenne,…).
Pour rencontrer des vaches Prim’Holstein, vous pouvez venir nous voir lors du Salon de l’Agriculture cette année à Paris où notre association Vach’expo participera au trophée des lycées agricoles. Venez nous soutenir, nous vous attendons !

Nicolas Lancelot

 

Des nouvelles de l'ancien bureau !

Louise : notre ancienne présidente...

Bonjour à tous, c'est avec joie que je vous retrouve cette année non pas en tant qu'organisatrice de l'Association Vach’Expo mais en tant que simple spectatrice. Cela fait plaisir de voir une équipe toujours aussi motivée au fil des années ; notre association ne cesse de grandir et se tourne de plus en plus vers le milieu professionnel, ce qui est très enrichissant pour les membres mais aussi pour ceux qui animent l'association.

Cette année je n'ai pas renouvelé mon "contrat" au sein de l'association après 3 années d'investissement, pour plusieurs raisons. Tout d'abord pour permettre à la nouvelle génération de prendre pleinement ses marques mais surtout pour un autre projet qui me tient tout autant à cœur, un semestre d'étude à l'étranger. Et oui, en janvier prochain je pars pour une période de 5 mois à la Aarhus University, au Danemark, pour étudier les productions animales. J'aurais l'opportunité de garder un contact très proche avec les vaches en réalisant des expérimentations et des recherches. Ce semestre à l'étranger est un complément à ma formation à l'Institut Polytechnique LaSalle Beauvais, puisque depuis octobre 2013 je suis en 4e année du parcours d'approfondissement "Enjeux et Défis des Productions Animales". L'expérience avec l’association Vach'Expo se révèle être un très bon atout sur le plan de la gestion de projet, du management d'équipe et bien d'autres choses.



Je réitère tous mes encouragements à l'équipe de Vach'Expo pour le Trophée National des Lycées Agricoles 2014 et leur souhaite une bonne continuation pour les mois et années à venir. Bon TNLA 2014 à tous et à bientôt, je l’espère.



Louise BUXANT, présidente 2012-2013

Le clippage des Prim'....tout un art !

L’épreuve de clippage fait partie intégrante du TNLA auquel participe l’association Vach’expo. Le principe est simple : mettre l’animal en valeur à l’aide de la tonte. En pratique, c’est une épreuve très technique. Il faut en effet tondre tout d’abord le corps de l’animal (mamelle comprise) ainsi que la tête ; c’est une partie assez difficile, les animaux étant souvent un peu perturbés par le bruit de la tondeuse. De plus, les vaches sont parfois attachées à des licols lors du clippage et ces derniers peuvent gêner la préparation.
Il reste enfin à tondre une partie de l’animal : le dos. On essaye alors de le tondre de façon à ce que le poil forme une ligne droite au-dessus de la vache, c’est ce qu’on appelle la ligne de dos. Pour cela, on va redresser les poils du dos à l’aide d’une brosse et d’un sèche cheveux. On raccourcit ensuite les poils redressés afin d’avoir une ligne la plus courte et la plus droite possible. La vache est alors prête à défiler sur le ring.

Nicolas Lancelot

L'épreuve de clippage au SIA 2012

Celsa : une nouvelle membre déjà bien fidèle...

Celsa en entraînement avec Irma !

Bonjour, je m'appelle Celsa Manceaux et je suis étudiante en première année à Lasalle Beauvais en spécialité agriculture.
J'ai rejoint l'association Vach'expo car je trouve très intéressant de découvrir le monde des concours et de découvrir des types d'élevages que je ne connais pas.
Cette année j'ai pu participer au pointage départemental, cela m'a permis d'apprendre plus précisément comment observer les défauts et les points forts des bovins, que ce soit des races laitières ou allaitantes.
Je vais participer au TNLA dans l'équipe charolais en réalisant le toilettage.
Je vous donne donc rendez-vous au salon et d'ici là je vous souhaite une bonne visite de notre blog.

Celsa Manceaux

L’élevage charolais de Maurepas

La ferme de Maurepas est située dans l’Eure à une cinquantaine de kilomètres de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais. C’est dans le petit village de Bézu-la-forêt au lieu dit de Maurepas que l’on peut découvrir l’élevage de nos chères charolaises.

L’exploitation a été léguée à l’institut en 2004. Depuis ce jour, Luc et Nathalie BROUANT sont à la tête de celle-ci. L’élevage compte actuellement environ 180 bovins (dont 53 mères). La ferme de Maurepas est de type polyculture-élevage, elle est composée de 115 hectares de cultures (betteraves, blé, luzerne, orge, colza...) et de 50 hectares de pâtures.

L’évolution de l’exploitation est visible dans de nombreux domaines. En effet, la ferme a été certifiée ISO 14 001 (normes de respect de l’environnement), de plus une nouvelle table d’alimentation, des boucles électroniques ainsi qu’un système de détection des chaleurs ont été mis en place.

Eléonore Verhaeghe

Les Charolaises dans la pâture avec Grégoire

 

Dans la grande stabulation : Filante en entraînement avec Fernand

Après le pointage charolais place au pointage Prim !

Une semaine après la formation qui a eu lieu à Maurepas, voilà arrivé pour nous le moment d’apprendre à pointer nos chères Prim’Holstein.

Accompagnés du pointeur professionnel, Laurent FERRY, des responsables du pôle Prim et du président  de l’association, nous étions 12 étudiants  à suivre la formation qui a eu lieu sur la ferme de l’école.

Mais attention cette fois-ci le pointage n’était pas du tout le même !! En effet les caractéristiques morphologiques sur lesquelles on se base pour noter les vaches diffèrent en fonction de s’il s’agit d’une vache allaitante ou d’une vache laitière. Le pointage des vaches laitières est un peu plus complexe ce qui a rendu la formation encore plus intéressante et enrichissante. 

La formation a commencé par le pointage d’une vache par le professionnel qui au fur à mesure nous expliquait les différents critères qu’il notait et comment il attribuait ces notes. Suite à cela c’était à notre tour de nous lancer. Nous avons donc pointé 2 autres vaches tout seuls. Le pointage de ces 2 vaches a permis par la suite de savoir quels étaient les élèves qui allaient participer au pointage départemental qui aura lieu le 5 décembre. Une fois les feuilles remises au responsable, le pointeur nous a fait part de ces notes ce qui nous a permis de comparer notre pointage au sien et de voir où étaient nos erreurs.

Le pointage c’est également terminé autour d’un gouter auquel ont assisté le pointeur, les responsables ainsi que tous les participants.  

Labibé SALEH

Une nouvelle membre très motivée à Vach'Expo !

Elise en entraînement avec Irma

Bonjour à tous !

Je m’appelle Elise Moussard et je suis en Première année spécialité Agriculture à LaSalle Beauvais.

Dès la première présentation de Vach’expo (qui a duré une minute chrono montre en main !), je me suis dit qu’il fallait que je m’inscrive car cette association me plairait. Je voulais découvrir le monde des concours, de l’intérieur. Je me suis donc inscrite, j’en suis ravie et nous sommes motivés. Et puis : élevage et bonne humeur, que demander de plus?

Cette année je suis dans l’équipe charolaise et plus précisément je suis chargée du discours en français lors de la présentation qui, nous l’espérons, saura vous surprendre. J’essaie d’aider à l’entrainement des vaches dès que je le peux (les cours et les entrainements ne sont pas toujours faciles à concilier). Lorsque je sais que je dois aller à la ferme le jeudi après-midi, je suis pressée de m’y rendre et j’y pense toute la semaine. Vach’expo est pour moi une expérience géniale et j’ai hâte d’être au Salon comme une enfant qui attend Noël !

Elise Moussard